Résumé

Ce texte éclaire l'idée de gouvernance des territoires et des paysages en ayant recours à la notion de "commun paysager agriurbain". Il décrit l'émergence de deux formes principales d'adaptation sociale et économique à la métropolisation et à l'urbanisation des espaces agriurbains en France : le pragmatisme et la résistance. L'auteur commence par définir ces communs paysagers agriurbains, le commun ou la résistance collective urbaine. Puis il propose une réflexion sur l'enjeu des usages du sol et sur de nouvelles formes de gouvernance territoriale favorisant la concertation entre les différentes parties prenantes (publiques, associatives ou privées). Sont présentés rapidement les exemples de la charte participative de la plaine de Versailles et du plateau des Alluets (Yvelines), de l'organisation multiacteurs Terre et Cité sur le plateau du Saclay (Essonne) et de l'organisation Plaine d'avenir dans la plaine maraîchère de Montesson (Yvelines).