Résumé : En s'appuyant sur de nombreuses références littéraires, historiques et scientifiques, l'article nous rappelle comment les jardins, présentés comme des éco-anthroposystèmes, des habitats "artificiels" dans lesquels coexistent des "humains" (promeneurs, jardiniers) et des "non-humains" (végétaux, minéraux, animaux...), ont longtemps été des lieux de conflits, des espaces de luttes contre des "mauvaises herbes" et une faune perçues comme p...