Résumé

Afin d'évaluer le potentiel des amendements organiques pour produire une modification soutenue au niveau des caractéristiques biologiques du sol, des chercheurs ont étudié les effets de trois amendements organiques incorporés dans la zone racinaire de trois essences d'arbres (l'érable rouge (Acer rubrum), le chêne des marais (Quercus palustris) et le chêne châtaignier (Quercus montana)), et ce par rapport au développement racinaire, à la dynamique du carbone dans le sol et à la biomasse microbienne durant une période complète d'une année. Elle a commencé 20 mois après l'application de l'amendement. Les amendements organiques expérimentés sont un compost de bio-solides mélangés à base de feuilles, la tourbe de sphaigne et une 3ème zone non amendée. Les auteurs concluent que l'activité microbienne du sol peut être accrue par un amendement en compost dans la zone racinaire et que cet accroissement est réalisé jusqu'à un certain degré par les racines des arbres. Des études sont à compléter pour comprendre cette possibilité de restauration des sols.