Résumé

Alors que le nombre de bacs et suspensions a fortement diminué dans de nombreuses communes, la végétalisation hors sol a trouvé de nouvelles formes, conquis de nouveaux espaces. Ce dossier aborde différents aspects de ces nouvelles pratiques (botanique, agronomique, pédologique, technique, social). Il fait le point sur les moyens techniques et les intérêts de la végétalisation des toits et façades. Il présente également les conclusions du programme d'observation de la flore des toitures, mené de 2011 à 2017 par l'association Plante & Cité. La réflexion de la Métropole de Lyon, dans le Rhône, sur la mise en place d'une économie circulaire des terres fertiles illustre une des problématiques majeure de la végétalisation urbaine, celle des substrats. A Lyon encore, une expérimentation hors-sol grandeur nature est installée depuis octobre 2019 sur la Presqu'île : le programme, les choix techniques et quelques chiffres clés sont détaillés ici. L'expérience de co-conception par de nombreux services pour l'organisation du festival Florilège à Poitiers (Vienne), est un exemple des dynamiques que les projets événementiels autour de la nature en ville peuvent insuffler. Et enfin : zoom sur le projet de la ville du Mans (Sarthe), qui pour répondre à la demande sociale de réintroduction de végétaux en centre-ville et à l'amélioration de la convivialité, a mis en place durant l'été 2019 deux grands jardins éphémères hors-sol (plus de 1000 plantes et 190 arbres).