Arrosage : quelle gestion de l'eau ?
Synthèse des connaissancesRessource P&CPDF
2017
controle ; evapotranspiration ; besoin en eau ; stress hydrique ; arrosage ; paillage
Gérer les apports en eau dans un contexte de préservation nécessaire des ressources. Cet objectif peut être atteint en quatre étapes :
- Raisonner la source d'eau
- Evaluer les besoins des plantes, connaître les contraintes agronomiques et climatiques
- Maîtriser les apports en eau
- Contrôler l'efficience de l'arrosage et les consommations en eau.
Les ressources en eau sont constituées de l'eau potable, de l'eau puisée, de l'eau recyclée. Le bon sens et les directives de l'État tendent à proscrire l'utilisation de l'eau potable pour l'arrosage des gazons et plantations lorsqu'une alternative peut être mise en œuvre (Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et milieux aquatiques).
Les besoins en eau sont liés à la demande climatique, au type de végétal et à son enracinement, à la texture et la structure du sol.
La durée d'arrosage est liée à la dose à apporter, mais aussi à la pluviométrie horaire des arroseurs. Il conviendra de calculer la pluviométrie moyenne réelle sur le site à arroser. Selon la vitesse de filtration et la capacité de rétention du sol, la dose pourra être apportée en plusieurs cycles.
La fréquence des arrosages sera raisonnée en fonction du type d'espace (prestige, végétalisation extensive) et la capacité de la plante à supporter le déficit hydrique.
Enfin, le contrôle de l'arrosage consistera en un comptage systématique des volumes consommés et la vérification de la pluviométrie des appareils.