Résumé complet : Afin d'améliorer les avantages écologiques des bassins de biorétention urbains (ou ouvrages décentralisés de gestion des eaux pluviales), cette étude a porté sur le développement de communautés de plantes indigènes composées de 26 espèces végétales communes dans le nord-ouest de l'Europe, leur approvisionnement en ressources alimentaires et la connectivité fonctionnelle entre les bassins pour les insectes pollinisateurs. Ont été observés deux types de sols d'infiltration artificiels pour tester les effets des conditions de croissance sur les plantes, dans quatre bassins, en conditions de terrain sur trois ans, et dans un environnement contrôlé. Malgré la faible réplication de l'étude sur le terrain, les auteurs démontrent que les bassins de biorétention peuvent soutenir la conservation de la biodiversité urbaine en fournissant un habitat d'alimentation et une connectivité fonctionnelle pour les pollinisateurs, tout en nécessitant une gestion minimale.