Résumé complet : La protection de la nature, telle qu'elle se pratique aujourd'hui dans les parcs nationaux, est-elle l'aboutissement du mouvement des enclosures et de la disparition des communs ? A quelles conditions une protection de la nature considérée comme un commun est-elle possible ? Tout en développant une réflexion sur la définition des communs, l'autrice rappelle l'histoire des notions de pays et de paysage, compare les expériences américaines et françaises de protection de la nature. Elle montre aussi comment l'existence, en France, de parcs habités (villages, exploitations agricoles...), permet d'envisager les communs du point de vue non des ressources mais de l'habiter, liant pays et paysage autour d'une unité politique et pas seulement esthétique.