Résumé complet : Cette revue systématique synthétise les résultats de 115 études (de 2018 à 2024) en utilisant les protocoles ROSES (RepOrting standards for Systematic Evidence Syntheses). Les études ont été classées en fonction de leur emplacement géographique, de la zone climatique et de l'indicateur de chaleur (par exemple, la température de la surface terrestre ou la température de l'air). Les résultats montrent que les arbres urbains sont systématiquement plus efficaces que les autres types de végétation en matière de rafraîchissement, en particulier dans les climats plus chauds et plus secs où l'eau est disponible. Les canopées denses et hautes assurent un rafraîchissement à grande échelle, tandis que les plantations mixtes avec des arbustes ou de l'herbe renforcent les effets locaux. Cependant, l'utilisation de la température de surface terrestre par opposition à la température de l'air donne lieu à des conclusions contradictoires, car ces paramètres réagissent différemment à la canopée des arbres. Les principales lacunes dans les connaissances concernent le rôle des espèces indigènes par opposition aux espèces non indigènes dans les climats arides, l'effet de la morphologie urbaine sur le rafraîchissement et les performances des arbres en cas de chaleur extrême. La plupart des études restent à petite échelle et leur généralisation est limitée, ce qui souligne la nécessité de disposer de connaissances spécifiques à chaque ville.