En 1996 s'est achevée la première phase du projet SCIENCIL par une synthèse des résultats des différents thèmes (S. BARRE, 1996) et par la rédaction d'un mémoire de fin d'études afin d'affiner la caractérisation de la circulation de l'eau à travers le système solmotte-plante-atmosphère, et de juger de la fiabilité des outils pour la maîtrise des irrigations (A. DELCAMBRE, 1996). La deuxième phase du projet SCIENCIL correspond au suivi, à partir des méthodologies définies dans les mémoires antérieurs, du bon développement des arbres et de la fertilité des sols. Elle a donné lieu à un mémoire de fin d'études (O. MADELAINE, 1997) dont l'objectif est de suivre les transferts hydriques dans la fosse de plantation en liaison avec l'état hydrique de l'arbre et son développement à l'aide des mêmes outils qu'en 1996. Le suivi hydrique des jeunes plantations arborées est mené de manière à comparer différentes méthodes de caratérisation de l'état hydrique des végétaux et des sols. Potentiel hydrique du sol (par sondes tensiométriques Watermark), potentiel hydrique foliaire, variations micrométriques du diamètre des troncs-charpentières-rameaux (Pepista), température de la surface des feuilles (pistolet infrarouge). Cette note de synthèse est destinée à rassembler les principaux résultats des expérimentations et investigations conduites dans le cadre de Sciencil pendant la période de 1995 à 1997. Il s'agit de capitaliser les connaissances acquises au cours de ces premières années d'étude. Les résultats des quatre années d'études (1994 à 1997) des paramètres relatifs à l'état hydrique du sol et de l'arbre ont confirmé l'importance du suivi des transferts hydriques pour la reprise des arbres transplantés. Des corrélations significatives entre les différents paramètres étudiés sont mises en évidence. La détermination du potentiel hydrique du sol par sondes tensiométriques s'avère une méthode de terrain représentative de l'état hydrique du sol et de l'arbre, et la plus facile de mise en oeuvre.