Résumé complet : Les chercheurs ont examiné les caractéristiques physiologiques de certains arbres urbains, pour comprendre la résilience des espèces aux stress accrus associés au changement climatique. Ils ont comparé la croissance, l'indice de chlorophylle des feuilles, les relations hydriques et les échanges gazeux de sept génotypes d'arbres d'ombrage plantés sur deux sites dans le centre-ville de Détroit, (États-Unis) : l'érable Acer rubrum 'Frank Jr. ', l'érable Acer saccharum 'JFS-Caddo2′, l'érable Acer truncatum x platanoides 'Warrenred', le tulipier Liriodendron tulipifera 'JFS-Oz', le poirier d'ornement Pyrus calleryana 'Glen's Form', le chêne blanc des marais Quercus bicolor et l'orme Ulmus propinqua 'JFS-Bieberich'. Les tulipiers ont les taux de croissance relatifs les plus élevés, ce qui suggère que l'évitement du stress lié à la sécheresse par isohydrie est un mécanisme viable de tolérance à la sécheresse chez les arbres urbains.