Résumé complet : L'efficacité des services écologiques rendus par les espaces verts en ville dépend entre autres de la qualité de leur sol et de leur fonctionnement général, et des conditions abiotiques et biotiques dans lesquelles ils se trouvent. De nombreuses études ont mis en évidence l'impact direct et indirect des activités humaines sur les sols urbains. Les pressions anthropiques qu'ils subissent modifient d'une manière très complexe leurs caractéristiques, et impactent donc leur qualité. La qualité des sols urbains est donc aujourd'hui un enjeu majeur pour la durabilité des villes de demain. Le présent projet de thèse a ainsi cherché à évaluer les effets de la pression urbaine sur les composantes de la qualité des sols d'espaces verts publics de la région Île-de-France à travers l'utilisation d'un gradient de pression urbaine innovant, et selon deux usages de sols (pelouses et bois). Dans un deuxième temps, ce travail de thèse a également cherché à déterminer si la calorimétrie différentielle couplée à l'analyse infra-rouge gazeuse (DSC–EGA) était une méthode adaptée à l'évaluation de la qualité de la matière organique des sols (MOS) urbains, et sur une échelle régionale. Tous les sols sélectionnés dans ce projet de thèse sont classifiés comme Anthrosol. (résumé de l'auteur)