Résumé complet : Afin de préciser l'ambivalence, par rapport aux services écosystémiques, des délaissés urbains, réservoirs d'espèces indigènes mais aussi exotiques et envahissantes, les auteurs ont étudié la flore des délaissés urbains de deux agglomérations de taille moyenne (Tours en Indre-et-Loire ; et Blois dans le Loir-et-Cher). Les résultats montrent que ces espaces accueillent une grande diversité végétale, ordinaire et patrimoniale. La fréquence globale des espèces envahissantes est comparable à celle rapportée par des études effectuées sur les délaissés de métropoles, alors que leur fréquence locale, au sein des délaissés, est beaucoup plus faible. Ces résultats sont discutés et mis en relation avec les différences de taille d'agglomération et d'origine des délaissés.