Résumé complet : Les particules dans l'air constituent un risque sanitaire majeur dans les zones urbaines, et le renforcement du dépôt de particules est discuté comme un moyen d'atténuer la pollution de l'air. L'élimination des particules dépend également des conditions météorologiques, qui déterminent le dépôt et la remise en suspension, mais qui ne tiennent généralement pas compte des propriétés propres à l'espèce ou au type de plante. Dans cette étude, a été modélisé le dépôt, la resuspension et l'élimination de la matière particulaire (PM2,5) des arbres urbains le long d'un gradient latitudinal (Berlin, Munich, Rome) tout en comparant les types de conifères et de feuillus (à feuilles caduques et persistantes). Les auteurs ont également investigué les fonctionnalités du modèle i-Tree Eco dans cette étude. [...] L'analyse montre que l'intervalle d'incertitude dans l'élimination des particules est large et que les paramètres doivent être ajustés au moins pour les principaux types d'arbres, si ce n'est au niveau de l'espèce. Ils prévoient également que les arbres à feuilles persistantes seront plus efficaces pour l'élimination des particules dans les régions du nord que dans les villes méditerranéennes. Ils étudient dans quelle mesure l'effet de l'abondance actuelle des PM2,5 peut être atténué par la sélection des espèces et quelles améliorations du modèle sont nécessaires.